novembre 2019

Qualité de vie au travail : Les forces

Sans cesse en quête d’amélioration, ne passons-nous pas à côté de l’essentiel ? Une question que se sont posées Martin Seligman et Chris Peterson, spécialistes en psychologie positive.

Ils ont alors envoyé des chercheurs partout dans le monde pour étudier les personnes qui résistent le mieux aux aléas de la vie. Force est de constater que ces personnes s’appuient sur ce qu’ils ont naturellement en eux, c’est-à-dire leurs forces de caractère.

Et, oui, depuis l’enfance nous avons adopté un mode de fonctionnement qui nous représente, certains peuvent évoluer en fonction de nos expériences mais globalement, ces caractéristiques font partie intégrante de nous.

Alors, pourquoi ne pas les utiliser ?

Selon l’institut VIAME, nous sommes alors 3 fois plus susceptibles d’avoir une qualité de vie et 6 fois d’être engagés professionnellement.

Et si c’était une des clés du management et du bien-être au travail ?

Nous avons tous connu une personne créative qui s’éteignait car à son travail elle devait suivre strictement les consignes.
Une autre qui devenue manager par la qualité de son travail, se perdait car elle aimait avant tout son métier.
Une autre qui leader dans l’âme s’ennuyait à son travail et gênait sans s’en rendre compte les managers car elle emmenait naturellement les équipes.

Toutes ces personnes perdent de leur motivation et tombent plus facilement malades que d’autres.

Sachant que s’appuyer sur ses forces de caractère cela :

  • Réduit le stress.
  • Optimise la gestion de problèmes.
  • Facilite l’accomplissement des objectifs.
  • Renforce les relations par une meilleure connaissance de soi et des autres.
  • Améliore l’énergie et le dynamisme.

Alors, pourquoi ne pas utiliser les forces de chacun pour être encore plus performants et en adéquation avec soi-même ?

Je vous invite à d’abord prendre conscience de vos forces avec le test suivant https://www.viacharacter.org.

Et si vous voulez passer à l’action, n’hésitez pas à me contacter.

Et si nous commencions ensemble maintenant ?
D’après vous, quels seraient les impacts pour le salarié et l’entreprise d’utiliser ces forces ?

Ah ! Ces vacances.

Avez-vous profité pleinement de vos vacances ?

Ou, avez-vous des insatisfactions ?

Et, oui, j’ai souvent passé des vacances avec des manques, des frustrations.

Et, cette année, un profond changement s’est mis en place.

Je n’ai eu que peu d’attentes de ces vacances, je voulais profiter de mon nouveau lieu de vie.

Et pourtant, elles démarraient mal, après un mois de temps magnifique, le vent, la pluie, la grisaille et la fraîcheur s’en mêlent.

Nous avons alors accepté ce temps qui nous permettait de faire autre chose.

Nous avons accueilli et vécu au jour le jour en s’adaptant au temps et aux événements.

Des visites inattendues ou annulées, des rencontres superbes, des coins merveilleux, du temps pour se poser, ou pour ranger, tout se mettait en place.

Nous avons ouvert notre vie à la nature, aux découvertes humaines, historiques, et même aux tensions nécessaires.

Là, aujourd’hui, je remercie la vie pour ces merveilleuses vacances où chaque journée a été riche.

Nous avons pu :

  • Nous ressourcer.
  • Être surpris.
  • Découvrir.
  • Rencontrer.
  • Être.
  • Ecouter nos frustrations.
  • Apaiser le mental.
  • Retrouver l’inspiration.

Nous avons mis en action :

  • a libération de nos attentes.
  • L’accueil de ce qui est.
  • L’acceptation de ce qui est.
  • La présence.
  • Se libérer d’un planning trop chargé.

Et si vous passiez à l’acte.

1 Observez vos vacances sans jugement, restez dans les faits.

2 Petit retour en arrière, aviez-vous des attentes ?

3 Si oui, ces attentes étaient-elles si importantes ?

4 Maintenant, le temps est à la réflexion.

Je vous souhaite une belle rentrée.

Et, n’oubliez pas les ateliers, la possibilité d’être coaché en ligne.

Pour vous apaiser, faites confiance en la Vie mais passez à l’action.

La vie,

La vie est jalonnée d’expériences, petites, grandes, fantastiques, douloureuses, profondes mais qu’elle est belle.
Voilà que notre parcours a été particulièrement riche en difficultés.
Et pourtant, pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière.

Alors que nous nous demandions comment nous allions faire vivre la famille le mois suivant, nous avons abandonné petit à petit nos croyances, nos peurs.
Nous avons alors choisi de quitter notre coin et de nous ouvrir à la France, de passer à l’action.
Nous étions beaucoup dans le contrôle, le choix des lieux de vie puis les mois passaient, et rien… Pourtant, des petites solutions s’offraient à nous sur tous les plans. Nous avancions mois par mois.
Puis une opportunité, un mail dans un lieu non choisi, la mer n’est pas loin, notre rêve d’enfant va se réaliser.
Puis, le chemin continuait, après la vente de notre maison, nous avions choisi les lieux où nous voulions vivre, j’avais même pré-inscrit notre fils au collège et voilà que la vie nous fait patienter.
Vingt cinq jours avant la reprise scolaire, un logement, pas du tout dans le cahier des charges, mais, avec le recul, c’est le bon endroit pour tout le monde et j’ai même dû changer l’option collège.

Et, c’est tellement juste.

Mais qu’avons-nous mis en place ?

1 Nous avons gardé l’espoir. Oui, nous pouvions aussi avoir de la chance.

2 Nous sommes passés à l’action sans rien attendre en retour.

3 Nous avons accepté nos émotions lourdes et les avons observées.

4 Nous avons demandé de l’aide à la vie, à ceux qui nous entouraient, avec tout notre cœur.

5 Nous avons diminué notre immense enthousiasme et sommes devenus plus sages.

6 Nous avons pris toutes les options comme des cadeaux de vie.

7 Nous avons regardé le positif de chaque cadeau.

8 Nous avons éteint le son. Nous n’avons pas écouté les peurs des autres.

Et, maintenant, me voilà et j’écris sur les rochers au soleil.

Et, me direz-vous, cela vous a apporté quoi ?

  • De libérer certaines peurs
  • D’éviter les ruminements.
  • De garder de la joie face aux cadeaux.
  • D’être dans la gratitude face à chaque petit pas.
  • D’être humbles face à la vie.

Et vous, vous en êtes où ?

Tout est-il sous contrôle pour vous ?
Ne vous inquiétez pas, je connais cela parfaitement, j’étais Mme to do list.

Alors, voici un premier exercice à mettre en place.

Un exercice de Psychologie Positive :

Créez-vous un cahier des événements positifs.
Vous verrez, votre cerveau va changer et cela deviendra automatique.

Un ouvrage

Power Patate Florence Servan Schreiber

Des amitiés riches pour plus de force

Hello, hello,

Vos relations vous donnent-elles de l’énergie ou vous fatiguent-elles ?
Bonne question.
Tout au long de notre chemin, nous créons des liens. Quelquefois par fidélité, nous restons encore amis. Nous subissons alors ces relations, acceptons jusqu’à l’inacceptable jusqu’à perdre la santé.
La psychologie positive nous pousse à conserver des liens enrichissants pour plus d’énergie.

J’ai pu, au fil du temps, m’apercevoir que certains liens me fatiguaient, m’épuisaient, n’apportaient pas d’enrichissement dans les deux sens. Et, cela m’empêchait même de laisser la place à des personnes de cœur ou à des nouvelles rencontres.
J’ai donc osé couper des liens, tout arrêter pour laisser la place à des personnes riches intérieurement.

Ces relations me sont d’une aide précieuse lors de moments difficiles, car oui, même si je travaille dans le positif, je vis aussi des moments difficiles comme tout le monde. Je les surmonte plus vite, c’est la différence.
Elles me sont précieuses pour échanger, partager, rire, grandir tout cela dans le respect et la bienveillance de chacun.

Je remercie la vie de mettre sur ce chemin ces personnalités à l’écoute. C’est une telle ressource pour le quotidien. Elles me rendent plus fortes, plus sereines, plus joyeuses.
Je remercie du fond du cœur tous ces amis qui sont présents et m’enrichissent chaque jour.

Et, vous, vous en êtes où dans vos relations ?

Pensez à vos relations et observez si vous êtes fatigués ou remplis d’énergie quand vous les voyez.

Passer à l’action si c’est le moment

1 Dites non aux relations toxiques.

2 Réactivez vos relations énergisantes par des messages, des appels.

3 Remerciez-les.

4 Ouvrez-vous à des nouvelles rencontres enrichissantes.

5 Prenez le temps de vous connaître avant de vous engager pleinement. C’est pour moi, une des meilleures façons de ne pas rentrer dans une relation complexe.

Ouvrage :

J’arrête les relations toxiques de Marion Blique.

Je vous souhaite une magnifique semaine pleine de nouvelles rencontres.

Sandrina

Emerveillez-vous et libérez-vous des apparences

Avez-vous déjà dit ou pensé ?

  • Quel temps maussade, y-en-a marre ?
  • Comme la vie est difficile, quel avenir s’offre à nous ?
  • J’en ai marre, le débit internet n’est pas fluide.
  • Avez-vous vu tout ce qu’il se passe autour de nous, rien de positif.

Et pourtant, vous n’avez pas réalisé que ce matin vous étiez là, que vous aviez de l’eau chaude pour vous laver ou juste de l’eau, que les nuages jouaient à se dessiner.

Si nous portions un autre regard sur les choses qui nous entourent, si nous dépassions notre premier regard et si nous prenions le temps de nous émerveiller.

Je suis partie dernièrement à Brest. Tout en découvrant la ville, je passe par le port maritime, oups ! « Comme je n’aime pas », « Comme ce n’est pas beau », voilà mes premières paroles. Puis, je m’arrête et je prends le temps d’observer. Au-delà, des lumières magnifiques, une qualité de couleurs impressionnantes, des paysages époustouflants. Je me tourne alors, et je vois un autre paysage, des bâtisses magnifiques. Je m’émerveille alors de ces couleurs et de ces moments.

Là est la vie, vous pouvez-vous arrêter sur cette vieille paire de chaussures et aller au-delà des apparences. Portez un regard neuf sur la vie, les choses.

Mais, alors pourquoi je n’y arrive plus ?

D’abord, c’est quoi s’émerveiller : s’ouvrir au monde, aux autres avec admiration mêlée de surprise.
Mais,

  • Les croyances limitantes nous enferment : c’est infantile, je n’ai pas le temps, il y a trop de bruit, ce n’est pas réaliste, c’est naïf.
  • Nous avons appris à évaluer depuis notre tendre enfance : c’est beau, pas beau, grand, petit, bien, mal, c’est à placer là, non là.

Pouvez-vous m’aider ?

  • Je désire y arriver.
  • Je change mon point de vue. (je change de place)
  • Je lâche prise. (ne pas mettre dans une case)
  • Je m’ouvre à recevoir, j’ai donc un minimum d’attentes et j’accueille ce qui se passe.
  • Je remercie.
  • Je persévère tout en gardant conscience des difficultés.

Je ressens alors les bienfaits :

  • J’ai à nouveau envie d’apprendre.
  • Je m’appuie sur ces nouvelles émotions qui me traversent pour me sentir mieux.
  • Je stimule ma créativité.
  • J’augmente mes capacités personnelles.
  • Je diminue mon stress.
  • Je renforce ma bonne humeur.
  • Je suis plus résilient(e).
  • J’augmente mes capacités à saisir les opportunités.
  • Je partage.

Et si vous passiez à l’acte.

1 Trouvez un objet chez vous et émerveillez-vous pour ce qu’il vous apporte.

2 Profitez des beaux jours et observez à chaque détour. Tout est source d’émerveillement, la nature, les bâtiments abandonnés, les insectes en plein travail, le travail de l’agriculteur, pêcheur…

Des livres pour l’été

Sonja Lyubormiski : Comment être heureux et le rester ?

Rosette Poletti et Barbara Dobbs: Petit cahier d’émerveillement. Bertrand Vergeley : Retour à l’émerveillement.

La Gratitude

« Hum ! Comme je suis bien ! Je remercie la vie pour ce bon morceau de chocolat que je déguste. Quel bonheur ! »

Je réalise et visualise ce joli cacaotier que la nature nous a offert, puis tout en souriant, je pense à toutes les personnes qui me permettent de savourer cette saveur. De la cueillette à la commercialisation, jusqu’à la caissière, chacun a contribué à ce doux moment.

Je n’oublie surtout pas Dame Nature avec les insectes, le vent, le soleil, la pluie qui font pousser ces délices.

Je prends alors conscience du rôle de chacun et me retrouve en profonde gratitude.

« Mais », me direz-vous, « je remercie toujours, ce n’est pas le cas de tout le monde. »

Est-ce la même chose, le merci de politesse qui se perd aussi et la gratitude ?

Il y a une vraie différence, dans la politesse, nous n’avons pas pris conscience de l’événement, c’est juste un automatisme.

Alors, c’est quoi ?

Lors de la gratitude profonde, nous réalisons la saveur de ce que nous vivons, puis nous acceptons l’acte complètement et le savourons. Nous nous ouvrons à l’autre, à notre environnement, en réalisant que nous sommes tous reliés.

Les recherches de Robert Emmons nous montrent que c’est un élément moteur dans notre bien-être.

Depuis que je mets en place celle-ci, même pour des événements douloureux, je me sens mieux, plus reconnaissante, plus heureuse, reliée aux autres, plus humble, moins stressée, moins envieuse de l’autre, donc moins stressée.

Mais pourquoi, n’arrivons-nous pas à entrer dans cette profonde gratitude ?

  • Pour un perfectionniste, c’est difficile, car pour lui, rien n’est jamais abouti, il ne voit pas ce qui a déjà été effectué.
  • Pour un égocentrique aussi, c’est quasi impossible puisque tout est centré sur lui et non sur les autres.
  • Les fausses croyances nous empêchent de voir que nous sommes interdépendants.

Exemples : dans la famille, nous pensons que c’est normal que tout le monde nous aide, oui mais cela n’empêche pas le remerciement de prise de conscience de l’action faite.

Lorsque nous payons, nous estimons que c’est normal mais non, l’autre personne a fait une action, un geste, ne l’oublions pas.

  • Nous sommes sollicités de toutes parts, téléphones, photos, internet…nous ne pouvons plus prêter attention aux petites actions.
  • Ne pas réussir à recevoir et notre peur de perdre, nous coupent de ces interactions. L’éducation a souvent une forte responsabilité mais chance, nous pouvons apprendre à recevoir en toute simplicité.
  • L’habituation hédonique, phénomène naturel d’adaptation, important lors de maladies, de guerres, nous enlève notre présence.

Tous ces obstacles entraînent des réactions où nous minimisons, refusons, dénaturons, détournons.

Alors, voici un premier exercice à mettre en place.

Un exercice de Psychologie Positive :

Prenez le temps d’observer et de remercier pour les petites actions de votre entourage, que vous croisez régulièrement et observez leur réaction, votre bien être. (enfant, conjoint, parents, voisins, caissier…)

Des ouvrages

3 Kifs : Florence Servan Schreiber

Petit cahier de gratitude : Yves Alexandre Thalmann

La gratitude : Robert Emmons

Devenir imparfait, oui, je le peux

Je fais suite à mon article sur le perfectionnisme.
Tout en poursuivant ma lecture de l’apprentissage de l’imperfection de Tal Ben Shahar, j’observe où j’en suis avant de passer à l’action. L’important est d’accepter ce qui est, mais c’est quoi accepter ?

Accepter : être d’accord pour recevoir, ou donner son accord à, ou admettre.

Quatre pistes nous sont données afin de dépasser nos croyances.

1 J’accepte l’échec.

Oups ! Je vais être cataloguée mauvaise élève.
Et pourtant, échouer c’est réussir. L’échec est le résultat et c’est l’expérience vécue qui est importante. Il est important alors de l’observer, l’analyser afin de nous permettre de prendre conscience des éléments qui nous ont emmenés à cette situation. Nous pourrons alors décider de ne pas recommencer les mêmes schémas.
Pour ma part, je me rends compte que j’ai avancé sur ce chemin même si ce n’est pas parfait…

Et vous, acceptez-vous d’échouer ?

2 J’accepte mes émotions.

Nous sommes nombreux à penser qu’exprimer nos émotions n’est pas correct, ou simplement, l’autre ne nous aimera plus.
Lors de mon parcours professionnel, j’ai été mise face à mes émotions, je suis même partie en formation pour apprendre à les décrypter car je ne savais pas ce qu’il se passait dans mon corps.
J’ai appris à les comprendre, à les distinguer puis à les exprimer. C’est d’ailleurs sur l’expression bienveillante qu’il me reste du chemin.

Et vous, savez-vous déjà reconnaître les sensations de chaque émotion dans votre corps ?

3 J’accepte de réussir.

Et si je réussis, je vais devoir passer à l’action mais si je me plante ???

Nous tournons en rond alors, incapables de passer à l’action.
Beaucoup refusent de briller, d’être sur le podium. La peur de quoi ? De s’exposer, d’échouer à nouveau…. C’est un vaste sujet donc un long chemin.

Et vous, la réussite vous fait peur ? Pourquoi ?

4 J’accepte la réalité.

Et, oui, le perfectionniste préfère faire semblant que tout va bien. Il préfère ne pas voir ce qui est.
C’est normal puisqu’il ne se connecte pas à ses ressentis, ses émotions.

Ne serait-il pas important de se connaître pour s’accepter tel que nous sommes avec nos qualités et nos défauts ? C’est aussi accepter que nous sommes des êtres humains imperfectibles.

Et vous, connaissez-vous tous vos modes de fonctionnement ?

Ouf ! Je me rends compte que j’avance même s’il y a encore du chemin.

Alors, vous me rejoignez, c’est le moment d’observer et de vous poser toutes ces questions.

Je vous souhaite une belle semaine et un joli chemin.

Perfectionniste, non pas moi

Après une conférence que j’animais où je démarre par mon parcours, une participante me dit : « nous nous ressemblons, il me semble ». Elle me parle de son cheminement pour quitter ce mode de fonctionnement perfectionniste. Je lui conseille alors l’ouvrage « L’art de l’imperfection de Tal Ben-Shahar », auteur que j’ai vu en conférence d’ailleurs.
Et, là, je réalise que j’ai cet ouvrage depuis 8 ans dans mon placard et je ne l’ai même pas ouvert. De quoi avais-je peur ?

Depuis, je l’ai commencé. J’ai déjà avancé sur ce chemin grâce au métier de rigologue qui m’oblige à sortir du cadre et à lâcher tous les codes mais il reste un gros morceau, celui du monde professionnel.
Grande claque : je n’arrive pas à lâcher ce perfectionnisme professionnel, pas prête pour ceci, cela…, j’ai même mis 8 ans à faire mes flyers par une pro, ce n’était jamais le moment. Du coup, j’ai plein d’actions non mises en route.

Alors, aujourd’hui, c’est décidé, je passe à l’action et je me libère dans ce monde pro, comme je peux, car un perfectionniste ne peut changer radicalement.

C’est ce partage que je vais faire lors de mes prochains articles.

 

Pour mieux comprendre :

« Petite, j’aimais que tout soit beau (c’est en même temps une force mais pas à l’excès), tout devait être en harmonie. Je cherchais à être la bonne petite fille, jolie, souriante, aimable, bonne élève, qui ne dit jamais rien. Petit à petit, l’anxiété a remplacé mon mode de fonctionnement, et j’ai commencé à échouer de plus en plus, la peur de rater me faisait paniquer. J’ai quand même décroché mon bac accompagnée de quelques médicaments.

Issue du monde artistique, je suis montée sur scène seule dès l’âge de 15 ans, là, tout en apprenant qu’il ne fallait rien laisser au hasard, pas un petit poil ne dépassait. Je me surpassais bien sûr.

Puis, je suis devenue responsable logistique, métier parfait pour moi, travailler à la minute près. Bon, j’avais des exigences pour les autres comme pour moi, cela ne devait pas toujours facile. Chaque membre de l’équipe devait avoir une posture parfaite et aussi impliqué que moi. Heureusement, une formation « diplôme pédagogique » a allégé ma posture.

Puis, devenue épouse et mère, j’ai voulu que mes enfants aussi soient parfaits. En famille, je n’étais pas moi-même car je voulais la perfection pour toute l’équipe.

Et, là, patatras, mon corps lâche, des années à comprendre : migraines, douleurs au ventre, au dos, problèmes de sommeil.
J’ai mis du temps, puis ma formation de rigologue m’a permis d’apprendre à me moquer de la situation et à me mettre dans l’imperfection. Ouf ! J’avançais.

J’ai entamé un nouveau processus et pourtant aujourd’hui, je m’aperçois qu’il est important pour moi d’arrêter de me freiner dans mes envies et de continuer ce chemin de l’art de l’imperfection.

Alors, je passe à l’action.

Selon l’ouvrage l’art de l’imperfection :

Les caractéristiques

Parcours en ligne droite 

Peur de l’échec
Concentration sur la destination
Angle du tout ou rien
Attitude défensive
Attitude tatillonne
Dureté
Rigidité, attitude statique

Les possibles conséquences

Image de soi dégradée
Troubles de l’alimentation
Dysfonctionnement sur le plan sexuel
Dépression
Angoisse
Troubles obsessionnels compulsifs
Troubles psychosomatiques
Fatigue chronique
Alcoolisme
Sociophobie
Crise de panique
Procrastination
Problèmes relation

Alors, vous passez à l’action ?

Dans tous les plans de votre vie (pro, amitié, personnelle, amoureuse…), où en êtes-vous face au perfectionnisme ?

Perfectionniste ou Optimaliste

Hello, hello,

Vous en êtes où de vos réflexions sur la perfection ?
Dernier article sur le sujet d’après la lecture de l’ouvrage : « L’apprentissage de l’imperfection » de Tal Ben Shahar.

Après l’acceptation de nos échecs, émotions, réussites et de la réalité, c’est le moment de devenir optimaliste.

Quel gros mot pour les perfectionnistes.
Et, pourtant, des chercheurs se sont penchés sur la question : Howard Gardner, Robert Yarkes, JD Dodson.

Que comprendre derrière le mot optimaliste : c’est lors d’une action, se trouver à mi-chemin entre la sensation de torpeur et de l’anxiété. C’est l’alliance de l’effort et de l’échec accepté comme naturel.

C’est se mettre en mouvement en admettant que cela soit satisfaisant pour respecter son propre rythme biologique et ne pas tomber dans des travers qui ont des conséquences sur la santé.

L’optimaliste aura donc cette capacité à prolonger ses actions dans le long terme puisqu’il utilisera son temps pour obtenir des résultats satisfaisants.

Les caractéristiques de l’optimaliste :

Cela peut paraître difficile mais comme tout changement, cela se fait tout au long de la vie.

Exercice pour passer à l’action :

1 Enumérez les actions que vous aimeriez faire, avec un laps de temps idéal.

2 Enumérez les activités indispensables avec un timing idéal.

3 Reprenez chaque activité, et noter un timing acceptable (optimal).

4 Faites le total de « la colonne acceptable ».

5 Faites des choix.

Maintenant, si c’est le moment, vous pouvez passer à l’action ou juste prendre conscience.

Belle semaine à vous et courage sur ce joli chemin.

Profitez de l’instant

Avez-vous déjà fait plusieurs choses à la fois ?

Vous êtes vous retrouvés à ne plus dormir pour penser à demain, à cet événement qui éventuellement pourrait arriver ?

Vous est-il arrivé d’oublier où vous aviez mis vos clés, votre sac, vos enfants (j’rigole, quoi que….)

Avez-vous vécu cette sensation de ne pas être là ?
Savez-vous que cela peut nous entraîner dans une spirale où notre santé et notre vie sociale et familiale sont touchées ?

Une solution :

1 Je dis, STOP.
2 Je débranche le téléphone.
3 Je mets en action mes sens : je regarde, je touche, je perçois toutes les odeurs, je goûte, j’entends, j’écoute les sensations à l’intérieur de mon corps, j’écoute mon cœur.
4 J’observe.
5 Je me pose.
6 Je suis là.
7 Je laisse passer tout ce qui passe.

Peut-être qu’aujourd’hui vous n’y arrivez pas, rien d’alarmant, vous avez déjà pris conscience.
Juste réessayer régulièrement.
Cela nous apporte :
– Être relaxé.
– Être détendu.
– Être joyeux.
– Être en paix.
– Être prêt à tout.
– Être soi.

Et vous, vous passez quand à l’action ?
Alors, voici un premier exercice à mettre en place.
Au minimum, 1 fois par semaine.

• Posez-vous
Sur un banc, dans votre jardin, votre salon, par terre, debout….
• Coupez le téléphone.
• Respirez tranquillement.
• Observez ce qui est autour de vous.
• Observez le mouvement.
• Ecoutez vos sens, les sons, le regard, l’odeur, le toucher, le goût, l’intérieur de votre corps.
• Installez un sourire intérieur
• Puis, après ces instants de pause, notez vos sensations

Des ouvrages
L’art de la sérénité : Tich Nat Han
L’instant présent : Eckhart Tolle
La vie intérieure : Christophe André

Vivre ses rêves

C’est l’été, instant de pause mais aussi pour nos jeunes, le moment de faire des choix quant à leur avenir.

Chez nous, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Notre fils, après une année de faculté où le mal-être s’était installé avait décidé de changer radicalement de voie. Il avait été accepté auprès des compagnons du devoir pour devenir métallier puis ferronnier.

Voilà quelques mois qu’il cherchait une entreprise et revenu à la maison pour l’été, je fus interpellée par sa pâleur, son manque d’enthousiasme, sa fatigue et sa tristesse. Il était temps d’entamer une conversation bienveillante. L’adage « petits enfants, petits soucis, grands enfants, gros soucis est tellement juste ».

C’est alors qu’au fil de la discussion, des questionnements, il prend conscience de ce qui ne va pas chez lui. Et, une phrase sort, comme un cri sourd « Je veux vivre mes rêves ». Petit à petit, il comprenait qu’il s’éloignait de son rêve premier et son corps le lui rappelait.

Il désire : voyager et devenir coutelier, il avait opté pour la sécurité d’un job sécurisant.

Mais nous qui prônions l’épanouissement au travail, comment avions-nous pu en arriver là ?

Ces dernières années, nous avons vécu des moments d’insécurités financières très importants. Notre discours inconscient avait donc changé sans nous en rendre compte. Cette situation influençait notre fils et l’éloignait de son rêve, ajoutée aux croyances qu’il pouvait lire ou entendre.

Il se perdait et il fallait agir vite. Il a pris la décision de travailler en intérim, revenir chez nous, s’offrir les voyages et se payer la formation auprès du top coutelier dont il rêve. Il ose prendre des risques, car ce métier n’est pas facile et n’a pas des débouchés pour tous mais peut-être, c’est là qu’il sera le plus épanoui. Si nous ne laissons pas faire, il ne le saura jamais.

A 19 ans, il a toute la vie devant lui.

Peut-être, mettra-t-il des années à réaliser tout cela mais le principal est qu’il essaie.

Nous avons accueilli cette décision tout en lui donnant un cadre pour que nous puissions aussi exprimer nos besoins. Nous avons alors accepté de lâcher prise. Tiens d’ailleurs, un sujet que je pourrai aborder dans un prochain post.

Je vis mes rêves, alors pourquoi pas mes enfants.

Et, vous, vos enfants, ont-ils ou non des rêves à réaliser ?

Voici ce que nous avons mis en place :

  • Observation
  • Ecoute de l’autre
  • Communication
  • Accepter les besoins
  • Accepter que l’on ait pu influencer
  • Accepter que l’on puisse se tromper
  • Laisser faire sans attendre un résultat précis
  • Accepter que cela ne soit pas facile
  • Expression des besoins de chacun
  • Définition des limites

Nos principaux obstacles

  • Nos peurs
  • Nos croyances
  • Notre non-écoute des besoins de l’autre
  • Notre manque de communication
  • Notre ego tout simplement.

Exercices

Lister vos rêves et voyez où vous en êtes.

Et, pourquoi pas partager vos rêves avec vos proches et aussi les leurs.

Ouvrage

Paulo Coelho : L’alchimiste

C’est l’été, instant de pause mais aussi pour nos jeunes, le moment de faire des choix quant à leur avenir.

Chez nous, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Notre fils, après une année de faculté où le mal-être s’était installé avait décidé de changer radicalement de voie. Il avait été accepté auprès des compagnons du devoir pour devenir métallier puis ferronnier.

Voilà quelques mois qu’il cherchait une entreprise et revenu à la maison pour l’été, je fus interpellée par sa pâleur, son manque d’enthousiasme, sa fatigue et sa tristesse. Il était temps d’entamer une conversation bienveillante. L’adage « petits enfants, petits soucis, grands enfants, gros soucis est tellement juste ».

C’est alors qu’au fil de la discussion, des questionnements, il prend conscience de ce qui ne va pas chez lui. Et, une phrase sort, comme un cri sourd « Je veux vivre mes rêves ». Petit à petit, il comprenait qu’il s’éloignait de son rêve premier et son corps le lui rappelait.

 Il désire : voyager et devenir coutelier, il avait opté pour la sécurité d’un job sécurisant.

Mais nous qui prônions l’épanouissement au travail, comment avions-nous pu en arriver là ?

Ces dernières années, nous avons vécu des moments d’insécurités financières très importants. Notre discours inconscient avait donc changé sans nous en rendre compte. Cette situation influençait notre fils et l’éloignait de son rêve, ajoutée aux croyances qu’il pouvait lire ou entendre.

Il se perdait et il fallait agir vite. Il a pris la décision de travailler en intérim, revenir chez nous, s’offrir les voyages et se payer la formation auprès du top coutelier dont il rêve. Il ose prendre des risques, car ce métier n’est pas facile et n’a pas des débouchés pour tous mais peut-être, c’est là qu’il sera le plus épanoui. Si nous ne laissons pas faire, il ne le saura jamais.

A 19 ans, il a toute la vie devant lui.

Peut-être, mettra-t-il des années à réaliser tout cela mais le principal est qu’il essaie.

Nous avons accueilli cette décision tout en lui donnant un cadre pour que nous puissions aussi exprimer nos besoins. Nous avons alors accepté de lâcher prise. Tiens d’ailleurs, un sujet que je pourrai aborder dans un prochain post.

Je vis mes rêves, alors pourquoi pas mes enfants.

Et, vous, vos enfants, ont-ils ou non des rêves à réaliser ?

Voici ce que nous avons mis en place :

  • Observation
  • Ecoute de l’autre
  • Communication
  • Accepter les besoins
  • Accepter que l’on ait pu influencer
  • Accepter que l’on puisse se tromper
  • Laisser faire sans attendre un résultat précis
  • Accepter que cela ne soit pas facile
  • Expression des besoins de chacun
  • Définition des limites

Nos principaux obstacles

  • Nos peurs
  • Nos croyances
  • Notre non-écoute des besoins de l’autre
  • Notre manque de communication
  • Notre ego tout simplement.

Exercices

Lister vos rêves et voyez où vous en êtes.

Et, pourquoi pas partager vos rêves avec vos proches et aussi les leurs.

Ouvrage

Paulo Coelho : L’alchimiste

Retrouver l’âme d’enfant

image prise par Côme Perrin à Longeville sur Mer Toussaint 2018

Cette âme d’enfant,

Lors d’un après midi par un ciel magnifique, nous voilà partis au carnaval de notre nouvelle destination. Un moment en famille, joyeux et simple, mais je n’avais pas prévu les réactions que j’ai vécues. Des émotions fortes : joie intense, profonde, des larmes, de l’énergie, des images, des sourires, quelque chose de fort me parcourait.

Je revivais ces carnavals du nord, ces moments de partage, de joie où tout le monde lâchait son quotidien, oubliait le regard de l’autre pour être soi-même et oser.

Le lendemain, nous enfourchons nos vélos à la découverte de ces nouveaux paysages. A nouveau, envahie par ces sensations. Je pousse des exclamations, m’arrête à chaque moment, je chante, j’observe, j’oublie le temps. Je me sens libre. Je retrouve ces moments où enfants je partais à la découverte et me sentais libre de mouvements.

Le lundi, je me sens créative, joyeuse, enthousiaste, pleine d’énergie pour travailler sur ma communication. Et si c’était cela notre source d’énergie ?

Mais que devons-nous mettre en place ?

1 Observer nos sensations.

2 Accepter ces émotions.

3 Vivre l’instant sans penser à autre chose.

4 Lâcher mon côté adulte : bien non, ce n’est pas comme ci, fais pas ceci.

5 Laisser la place à cet enfant qui veut sortir et s’exprimer.

6 S’autoriser à s’exclamer, chanter.

7 Oublier le regard de l’autre.

8 Vivre tout simplement.

Cela nous apporte :

  • De la créativité
  • De l’enthousiasme.
  • De la curiosité.
  • De la joie.
  • De l’énergie.
  • Être soi.

Et vous, osez-vous retrouver cet enfant ?

Alors, voici un premier exercice à mettre en place.

Chaque semaine ou plusieurs fois par semaine, mettez en place des actions pour retrouver cette âme d’enfant, puis observez. :

Des exemples : manger des bonbons, faire la brouette, faire du trampoline, faire des bulles, sauter dans les mares, jouer à l’équilibriste, jouer à la voiture rouge…………..

Ou inscrivez-vous à un atelier de rigologie ou yoga du rire.

Un ouvrage

Tous les ouvrages de Corinne Cosseron.

Le discernement pour mieux comprendre notre société.

Un sujet tellement d’actualité où je vais juste exposer ma vision. D’ailleurs, est-elle objective ?

Voilà quinze jours qu’un de nos fils, majeur, nous dit : « Je veux développer mon sens critique, comment faire ? Il y a trop d’informations. Où est la vérité ? »

Et, ce matin, je regarde une vidéo qui nous montre les avancées en technologie qui nous permettent de changer un visage, de faire dire ce qui n’est pas dit. Oups.

J’ai donc réfléchi et cherché des réponses. Dans la formation « Les ateliers de philosophie » de la fondation Seve, c’est une volonté de développer l’esprit critique de nos enfants, formation que j’ai effectuée d’ailleurs.

Mais, c’est quoi discerner :

Le discernement est la faculté de reconnaître distinctement en faisant un effort des sens (vue, ouïe, etc.) ou de l’esprit, ou de tous ces éléments conjugués (d’après wikipedia)

Pour le larousse :

  • Distinguer quelqu’un, quelque chose plus ou moins nettement, par un effort d’attention, dans un ensemble, une masse, etc. ; percevoir : Discerner des collines dans la brume.
  • Percevoir quelque chose, le savoir par l’esprit, la réflexion ; découvrir, démêler : Je discerne mal quels sont les mobiles de son acte.
  • Littéraire. Distinguer une chose d’une autre, les différencier : Discerner le vrai du faux.

Lors de notre éducation scolaire, nous apprenons à recevoir l’information mais apprenons-nous à distinguer le vrai du faux ?

Voici ce que je retiens de mon expérience et de mes lectures.

1. Lecture

Lire toutes sortes d’ouvrages, la lecture nous laisse le temps de digérer l’information pour mieux l’analyser. Apprendre à se poser des questions tout en lisant.

2. Se poser des questions

Ne pas tout accepter comme vrai et se poser des questions sur toutes les options.

3. Echanger

Partager, parler sans vouloir absolument avoir raison, mais s’ouvrir à l’intergénérationnel, à différentes cultures. Cela suppose un échange constructif où chacun évolue en fonction de la remarque de l’autre.

4. Observer

Ouvrir ses sens, ouvrir les yeux, regarder, entendre puis prendre le temps de se poser les bonnes questions.

5. Vivre des expériences

Chacune de nos expériences nous permet d’avancer, pour cela, il est donc important d’accepter de vivre l’échec pour comprendre chaque pas.

6. Développer notre empathie

Plus nous aurons conscience de nos émotions, plus nous serons à même de ressentir celle de l’autre et donc de discerner ce qui est juste ou non. Avec toujours notre marge d’erreur selon notre vécu.

7. Mettre en place des ateliers philos

Certainement d’autres actions peuvent se mettre en place mais ce sont celles qui me semblent pertinentes pour moi.

Et, y-a-t-il une vérité ? Vraie question philosophique.

Alors, vous mettez quand en place certaines de ces actions ?

Ouvrage :

Voici un ouvrage que j’ai adoré et plein de bon sens.

L’amour de la sagesse de Bruno Giuliani.

Je vous souhaite une belle réflexion et à bientôt.

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