Se faire accompagner

Peut-être, avez-vous envie de passer à autre chose, de ne pas lire ou simplement êtes-vous intrigués ?

Je développe le positif mais une facette de moi que vous ne connaissez, peut-être pas, mais que je désire vous partager.

Un sujet qui me tient à cœur, tant il fait partie de moi.
A 52 ans, je me dirais en meilleure santé qu’à 30 ans, pourtant, il m’arrive encore de tomber malade : grippe, gastro, rhino, allergies, crises de foie, migraines, douleurs n’ont pas de secret pour moi.
Je me suis souvent retrouvée allongée sans aucun contact social, dans un état plutôt léthargique.
Mon père me disait : « tu t’écoutes trop, tu es une petite nature ».
Je culpabilisais, alors, pour montrer que j’étais une warrior, j’affrontais le mal, j’approchais les autres même enrhumés, grippés, me dépassais et allais jusqu’au moment où ce n’était plus possible. Et, hop, plutôt que 2 jours, c’était une semaine couchée voire plus.
Au travail, c’est devenu le calvaire, on me prenait pour une petite nature « allez, cela recommence. Ils devaient me remplacer pour quelques mini-tâches. Je les agaçais. Bon, moi aussi, et mon entourage aussi.

J’ai longtemps cherché à comprendre, puis des mots, spondylarthrite, fragilité intestinale.
Ouf ! Je ne suis pas folle. Après quelques années de médicaments, d’autres douleurs, j’ai enfin décidé de travailler sur moi.
Puis, mon choix professionnel m’a beaucoup aidé à avancer sur ce point-là.
Et, c’est top, d’une pierre deux coups.

En ce début d’année 2020, accompagnée de mon médecin, d’une sage-femme, j’entame un processus autour de l’histoire de ma naissance, et yess, yess, peut-être une piste ? Et, voilà, le confinement qui arrive, tout est stoppé.

Là, très heureuse d’être confinée, ouf, je n’attraperai pas ce virus. Moi, cela a été, mais mon fils aîné, oui. Il paraît que la fragilité des défenses se transmet par la mère. J’espère que les 3 enfants ne le sont pas.
Alors, depuis, je suis ballotée, mes peurs de tomber à nouveau malade s’installent, mes réactions émotionnelles peuvent impacter les personnes qui me côtoient.
J’ai fait un énorme travail sur mon histoire de bébé avec ma mère et je l’ai remuée aussi. Nous mesurons toutes les deux que cela pourrait être une histoire familiale, un héritage héréditaire.

Depuis, j’écris, j’accepte, je comprends, j’ai pris rendez-vous pour continuer ce travail de compréhension.

J’ai compris qu’il y avait certes une peur de la mort, mais ce n’est pas cela qui est le plus présent, c’est la peur de l’exclusion, la peur de la solitude, de la douleur.
Et, fort heureusement, les outils de la psychologie positive, du rire, de la gestion du stress, de la nutrition m’aident, me permettent de relativiser mais, c’est là ancré au plus profond de moi.

Alors, je comprends ceux qui ont peur, ceux qui souffrent, je fais attention à eux comme à moi.
J’avance, je partage.

Et, vous, vous en êtes où par rapport à cela ?

Voici quelques astuces que j’ai mises en place

  • Prendre conscience de ce qui nous touche.
  • L’accepter.
  • S’apporter de la douceur.
  • Nommer votre peur sans rentrer dans le rôle de la victime (peut-être la posture la plus difficile)
  • Booster vos défenses immunitaires.
  • Booster vos émotions positives.
  • Se protéger.
  • Prendre du temps.
  • Dire non quand vous ne vous sentez pas en sécurité.
  • Demander de l’aide.
  • Se faire accompagner.
  •  

Au plaisir de vous lire,

Belle semaine,

Sandrina


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