Après avoir appris le fonctionnement des émotions, sentiments, j’ai pu mesurer que c’était un merveilleux outil mais pas facile à mettre en place.
Maintenant, je suis en accord avec celles-ci même si parfois, le plus difficile est d’accompagner ses proches.
J’ai appris à les exprimer avant que cela n’explose mais je ne mesurais pas l’impact sur les autres. En effet, pour moi, exprimer ce que je ressens, même si c’est une émotion dite négative, (elles sont toutes utiles), c’est vital. Cela me permet d’être en accord avec ce que je vis, et m’aide à mieux rebondir plus vite.
Mais, celui ou celle en face, qui n’a pas l’habitude, comment va-t-il ou elle réagir ? Souvent, il, elle va vouloir sauver, réconforter, dire mais non, t’inquiète, ne pleure pas…, se mettre en colère, ou simplement être désemparé(e), ou être aussi submergé (e) par sa propre émotion.
Ces réactions, je les ai eues, par méconnaissance et sans m’en rendre compte, j’empêchais l’autre à vivre son émotion pour s’en libérer.
Une émotion : c’est une réaction immédiate face à une situation, elle ne dure que quelques minutes puis elle se transforme en sentiment lorsque nous commençons à la mentaliser. C’est une réaction indispensable à notre survie, pour exprimer un besoin, mais il est important de comprendre que nous avons tous une réaction émotionnelle différente face à un événement, cela dépend de notre expérience, croyances. Etc..
La communication peut alors devenir compliquée.
Et, pourtant des actions simples sont possibles, c’est un véritable apprentissage.
Mais, pourquoi mettre cela en place ?
- Se sentir en harmonie.
- Pour un mieux-être.
- Pour une meilleure connaissance de soi.
- Pour une meilleure compréhension de l’autre.
- Pour une meilleure communication.
- Pour une ouverture à soi et à l’autre.
Mais, je fais comment alors ?
- J’apprends à reconnaître les sensations dans mon corps pour chaque émotion.
- Je cherche le besoin caché derrière celle-ci.
- Je pose des mots le plus calmement possible.
- J’accompagne et vis cette émotion pour la laisser passer.
- Je peux reprendre les événements en main puis repasser à l’action.
Et, je peux accompagner comment ?
- J’écoute, j’observe.
- Je suis là, j’interagis selon le besoin de la personne.
- Je la laisse se libérer de son émotion.
- Attention, évitons les mots « ce n’est pas grave, ça va aller mieux, chut… », nous nions alors l’émotion de l’autre. Nous pouvons proposer un mouchoir, de l’eau.
Et, vous, comment vivez-vous vos émotions, celles des autres.
Je vous souhaite belle réflexion.
Belle semaine à vous.
Sandrina