Hello à tous,
Très inspirée par un dessin partagé par NV&CO.
Connaissez-vous quelqu’un qui n’ai jamais échoué ?
Pour ma part, non.
L’échec fait partie de notre vie, il nous permet d’avancer.
Ca y est, votre corps se referme, se tend. « Mais, non, je ne peux pas échouer, que vont penser les autres, cela va prouver que je suis bon(ne) à rien, et il faut que je leur prouve que je peux réussir »
Pause.
Et, pourtant, si nous changions de penser, une vieille référence scolaire, avoir en dessous de la moyenne montre que vous êtes nul(le) ?
Avoir toujours 18 montre que vous avez tout compris ? Dans une situation complexe et émotionnelle, pourriez-vous reproduire ce résultat ?
Seul le passage à l’action compte et surtout, ce que nous faisons de cette expérience. Et, oui, je préfère parler d’expérience plutôt que d’échec.
Parce que vivre une expérience, c’est la ressentir émotionnellement, c’est expérimenter pas à pas, c’est l’observer, la vivre à 100%. Nous grandissons, mûrissons, acquérons un peu de sagesse.
Les échecs comme les réussites font partie intégrante de la personne que nous sommes aujourd’hui et de celle que nous serons demain.
Alors, comment transformer « ces échecs » en expériences ?
- Je passe à l’action.
- J’accepte tous les événements qui arrivent quels qu’ils soient.
- Je ressens l’émotion que cela me procure, l’observe, en parle.
- Je garde une bonne dose d’humilité.
- J’accepte l’erreur.
- Je demande pardon si nécessaire.
- Je ne rejette pas toute la faute sur l’autre, je prends conscience de ma part de responsabilité.
- J’observe, je comprends, j’analyse ce qui n’a pas fonctionné.
- Si je revis un événement similaire, je prends le recul, je repense à tout ce que j’ai vécu et je m’en sers pour ne pas recommencer.
Les freins :
- Notre éducation tant familiale, scolaire, de la société dans laquelle nous vivons.
- Nos mots, et si nous remplacions échec par expérience, si nous arrêtions de dire, « j’suis con ».
- La vision des autres face à cela.
- Nos ruminations.
Et, vous, comment vivez-vous l’échec ?
Une anecdote me concernant, c’est mon histoire bien entendu.
Une des plus grandes erreurs que nous avons pu faire mon mari et moi a été de nous séparer, il y a maintenant 9 ans. Après 20 ans de mariage, des tensions, des non-dits, des reproches, de la lassitude, nous pensions que c’était juste pour nous.
En même temps, tout le monde se sépare, ce n’est pas très grave. Cela a été compliqué à vivre pour toute la famille et certains de nos amis ne comprenaient pas notre décision.
6 mois après, un événement dramatique dans la famille me fait prendre conscience que non, ce n’était pas le bon chemin, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis partie, les enfants sous le bras, pour lui dire que non, nous nous étions trompés. Dur, dur, à ce moment là pour tout le monde, « quoi tout cela pour ça, mon nouvel univers s’effondre, vous êtes certains ».
Il a fallu un laps de temps pour que nous puissions commencer une nouvelle aventure.
Puis, nous avons pris le temps pour nous réinstaller ensemble, nous nous sommes reconstruits pas à pas en communiquant avec douceur, en demandant pardon chacun et en faisant tout pour ne pas reproduire des schémas. Aujourd’hui, malgré les aléas de la vie, nous sommes très heureux d’avoir assumé notre erreur et de toujours être là, l’un pour l’autre, même si certaines blessures sont encore en train de se nettoyer, que nous enfants n’ont pas tout compris.
Dimanche dernier, dans un projet que nous avons, nous avons encore pu remettre des mots sur ce que nous avions pu vivre et donc, repenser les choses autrement.
Maintenant, nous le vivons comme une expérience inoubliable et tellement enrichissante. Bien sûr, pour cela, il est important de lâcher l’égo de part et d’autre et il est vital d’être deux dans ce cas de figure. C’était aussi notre chemin car l’amour est très présent.
Prenez le temps de réflexion, comment réagissez-vous face à l’échec ? Quels sont vos mots ? Mettez- vous la faute sur l’autre ?
Et échangez si vous le voulez, c’est constructeur.
Je vous souhaite belle réflexion.
Belle semaine à vous.
Sandrina