La Bienveillance, une histoire de l’être

Qui veut devenir bienveillant ?

Toi, oui, toi, oui, toi, non, toi, oui, oui, oui. Mais non, c’est être con. « T’es trop bon, trop con ».
C’est trop à la mode en ce moment et ça ne veut rien dire.

En effet, il est utilisé à toutes les sauces en ce moment, dans tous les milieux même en entreprise. Ne serait-ce pas un besoin essentiel de l’homme que nous aurions perdu ? Systématiquement, quand je pose le cadre dans un atelier, même si je n’ai encore rien dit, le mot arrive vite, avec un soulagement d’être posé. Aurions-nous besoin de cette bienveillance dans notre monde ?

Et si nous comprenions ce qu’il se cache derrière le mot.

Selon la définition du Larousse : C’est une disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence (facilité à excuser, pardonner) de façon désintéressée.

Selon la définition du Larousse Poche 2017 : C’est une disposition favorable envers quelqu’un.

Trois mots nous marquent : compréhension, indulgence, désintéressé.

Oui, bien sûr, mais être bienveillant, ce n’est pas à son détriment non plus.
Avant de l’être avec les autres, il est important de l’être avec soi. Qui se respecte dans ses besoins, qui prend du temps pour soi, qui dit non quand ce n’est pas bon pour lui/elle ?

C’est agir sans attendre quelque chose, aussi. Entendez ces petites phrases : mais avec tout ce que j’ai fait pour toi, tu as vu comment tu me considères ? Quand tu étais enfant, j’étais présent dès que tu en avais besoin, maintenant… ?

C’est parce que tu me le demandes que je te rends service. Je ne m’impose pas pour l’autre.

C’est passer à l’action, parce que nous avons envie, là, maintenant. C’est au plus profond de nous, pas parce que l’on nous dit que d’être bienveillant, c’est bien. Si nous tentons d’être gentils, cela manquera de sincérité. C’est une recherche profonde de notre être.

C’est être à l’écoute de l’autre, de son rythme d’évolution, de le comprendre.

Beaucoup aimeraient changer cela, mais prenons conscience que nous naissons tous bienveillants mais la vie nous fait évoluer.
Ce que nous faisons de ces expériences et de nos propres choix, nous pouvons basculer. Que vais-je faire de ce propre vécu ?

J’ai moi-même longtemps cru que j’étais très bienveillante mais non, il y avait des failles dans mon comportement. Dans mes ateliers, je parle régulièrement de celle-ci et je tente à chaque instant de l’instaurer. Je chemine régulièrement à ce sujet pour revoir à chaque moment ma posture.

C’est un long chemin, comme à tout parcours. Bien sûr rien n’est simple, c’est un long chemin, celui d’une vie, mais cela vaut la peine d’être essayé, nous pouvons évoluer.

Différentes étapes se succéderont.

Résumons la bienveillance en 4 mots :

1 Se respecter soi
2 Ne rien attendre en retour
3 Avec sincérité
4 Ecoute, compréhension.

Et pour passer à l’action

1 Je prends conscience (attention, certaines pathologies empêchent la conscience de réaliser)

2 Je désire ce changement.

3 Je passe à l’action pour moi.

4 J’apprends à écouter les autres

5 J’apprends à observer les autres.

6 Je passe à l’action en n’oubliant jamais que je n’ai pas besoin de retour et surtout que je me respecte.

7 J’accepte d’échouer, c’est une expérience et j’ai fait de mon mieux.

8 J’accepte que cela prenne du temps.

Et, vous, vous en êtes où ?

Exercices :

Observez-vous et tentez de voir où vous vous situez sur une échelle de 1 à 10. Pour vous-même, puis envers les autres.

Echanger sur cette notion, sur cette page, par messagerie, en groupe.

Pourquoi parle-t-on beaucoup de la bienveillance ?

Qu’est-ce que cela va apporter ?

Pourquoi, on en parle en entreprise, est-ce judicieux ?

Des ouvrages :

L’art d’être bon : Stefan Einhorn

L’art de la gentillesse : Pierro Ferrucci

Alors, prenez ce temps pour échanger, cliquer, partager, me faire part de vos questions, doutes.

Je vous souhaite une belle réflexion et une belle semaine.

Sandrina

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