C’est l’été, instant de pause mais aussi pour nos jeunes, le moment de faire des choix quant à leur avenir.
Chez nous, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Notre fils, après une année de faculté où le mal-être s’était installé avait décidé de changer radicalement de voie. Il avait été accepté auprès des compagnons du devoir pour devenir métallier puis ferronnier.
Voilà quelques mois qu’il cherchait une entreprise et revenu à la maison pour l’été, je fus interpellée par sa pâleur, son manque d’enthousiasme, sa fatigue et sa tristesse. Il était temps d’entamer une conversation bienveillante. L’adage « petits enfants, petits soucis, grands enfants, gros soucis est tellement juste ».
C’est alors qu’au fil de la discussion, des questionnements, il prend conscience de ce qui ne va pas chez lui. Et, une phrase sort, comme un cri sourd « Je veux vivre mes rêves ». Petit à petit, il comprenait qu’il s’éloignait de son rêve premier et son corps le lui rappelait.
Il désire : voyager et devenir coutelier, il avait opté pour la sécurité d’un job sécurisant.
Mais nous qui prônions l’épanouissement au travail, comment avions-nous pu en arriver là ?
Ces dernières années, nous avons vécu des moments d’insécurités financières très importants. Notre discours inconscient avait donc changé sans nous en rendre compte. Cette situation influençait notre fils et l’éloignait de son rêve, ajoutée aux croyances qu’il pouvait lire ou entendre.
Il se perdait et il fallait agir vite. Il a pris la décision de travailler en intérim, revenir chez nous, s’offrir les voyages et se payer la formation auprès du top coutelier dont il rêve. Il ose prendre des risques, car ce métier n’est pas facile et n’a pas des débouchés pour tous mais peut-être, c’est là qu’il sera le plus épanoui. Si nous ne laissons pas faire, il ne le saura jamais.
A 19 ans, il a toute la vie devant lui.
Peut-être, mettra-t-il des années à réaliser tout cela mais le principal est qu’il essaie.
Nous avons accueilli cette décision tout en lui donnant un cadre pour que nous puissions aussi exprimer nos besoins. Nous avons alors accepté de lâcher prise. Tiens d’ailleurs, un sujet que je pourrai aborder dans un prochain post.
Je vis mes rêves, alors pourquoi pas mes enfants.
Et, vous, vos enfants, ont-ils ou non des rêves à réaliser ?
Voici ce que nous avons mis en place :
- Observation
- Ecoute de l’autre
- Communication
- Accepter les besoins
- Accepter que l’on ait pu influencer
- Accepter que l’on puisse se tromper
- Laisser faire sans attendre un résultat précis
- Accepter que cela ne soit pas facile
- Expression des besoins de chacun
- Définition des limites
Nos principaux obstacles
- Nos peurs
- Nos croyances
- Notre non-écoute des besoins de l’autre
- Notre manque de communication
- Notre ego tout simplement.
Exercices
Lister vos rêves et voyez où vous en êtes.
Et, pourquoi pas partager vos rêves avec vos proches et aussi les leurs.
Ouvrage
Paulo Coelho : L’alchimiste
C’est l’été, instant de pause mais aussi pour nos jeunes, le moment de faire des choix quant à leur avenir.
Chez nous, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Notre fils, après une année de faculté où le mal-être s’était installé avait décidé de changer radicalement de voie. Il avait été accepté auprès des compagnons du devoir pour devenir métallier puis ferronnier.
Voilà quelques mois qu’il cherchait une entreprise et revenu à la maison pour l’été, je fus interpellée par sa pâleur, son manque d’enthousiasme, sa fatigue et sa tristesse. Il était temps d’entamer une conversation bienveillante. L’adage « petits enfants, petits soucis, grands enfants, gros soucis est tellement juste ».
C’est alors qu’au fil de la discussion, des questionnements, il prend conscience de ce qui ne va pas chez lui. Et, une phrase sort, comme un cri sourd « Je veux vivre mes rêves ». Petit à petit, il comprenait qu’il s’éloignait de son rêve premier et son corps le lui rappelait.
Il désire : voyager et devenir coutelier, il avait opté pour la sécurité d’un job sécurisant.
Mais nous qui prônions l’épanouissement au travail, comment avions-nous pu en arriver là ?
Ces dernières années, nous avons vécu des moments d’insécurités financières très importants. Notre discours inconscient avait donc changé sans nous en rendre compte. Cette situation influençait notre fils et l’éloignait de son rêve, ajoutée aux croyances qu’il pouvait lire ou entendre.
Il se perdait et il fallait agir vite. Il a pris la décision de travailler en intérim, revenir chez nous, s’offrir les voyages et se payer la formation auprès du top coutelier dont il rêve. Il ose prendre des risques, car ce métier n’est pas facile et n’a pas des débouchés pour tous mais peut-être, c’est là qu’il sera le plus épanoui. Si nous ne laissons pas faire, il ne le saura jamais.
A 19 ans, il a toute la vie devant lui.
Peut-être, mettra-t-il des années à réaliser tout cela mais le principal est qu’il essaie.
Nous avons accueilli cette décision tout en lui donnant un cadre pour que nous puissions aussi exprimer nos besoins. Nous avons alors accepté de lâcher prise. Tiens d’ailleurs, un sujet que je pourrai aborder dans un prochain post.
Je vis mes rêves, alors pourquoi pas mes enfants.
Et, vous, vos enfants, ont-ils ou non des rêves à réaliser ?
Voici ce que nous avons mis en place :
- Observation
- Ecoute de l’autre
- Communication
- Accepter les besoins
- Accepter que l’on ait pu influencer
- Accepter que l’on puisse se tromper
- Laisser faire sans attendre un résultat précis
- Accepter que cela ne soit pas facile
- Expression des besoins de chacun
- Définition des limites
Nos principaux obstacles
- Nos peurs
- Nos croyances
- Notre non-écoute des besoins de l’autre
- Notre manque de communication
- Notre ego tout simplement.
Exercices
Lister vos rêves et voyez où vous en êtes.
Et, pourquoi pas partager vos rêves avec vos proches et aussi les leurs.
Ouvrage
Paulo Coelho : L’alchimiste